L’intérimaire peut occasionner une certaine difficulté lorsqu’il faut souscrire à un prêt bancaire. Bon nombre de créanciers ne proposent pas d’offres adaptées à ce statut particulier. Toutefois, certaines portes leur sont laissées grandes ouvertes. Découvrez-en davantage sur ces opportunités de financement.
Il va falloir apporter des preuves de stabilité
Le prêt pour intérimaire constitue l’une des nombreuses offres proposées par les banques. Ces dernières imposent juste plusieurs conditions, dont une relative stabilité financière. La personne en freelance peut alors apporter la preuve qu’il peut rester au sein d’une seule entreprise ou structure pendant au moins 18 mois. Ce serait encore mieux s’il a la possibilité de justifier une collaboration étendue sur 2 ans. Ce sera la durée maximale des futures mensualités s’il parvient à décrocher un prêt bancaire. Dans tous les cas, les relevés de compte vont confirmer si la personne a les finances saines. Être travailleurs saisonniers n’est pas forcément un synonyme de précarité économique. Il arrive souvent que les intermittents et les consultants gagnent bien leur vie.
Le secteur d’activité dans lequel l’intérimaire évolue compte
Les banques analysent scrupuleusement le modèle d’affaires de l’entreprise pour laquelle l’intérimaire travaille. Elles privilégient les secteurs d’activités dynamiques qui peuvent surmonter la crise. Ainsi, ceux qui évoluent dans l’hôtellerie et les divertissements ont plus de chance de décrocher un financement. Les prestataires dans la comptabilité ou la fiscalité bénéficient également d’une certaine crédibilité. Ils ont l’opportunité de mener à bien un projet immobilier. C’est aussi le cas pour les consultants en informatique. Par contre, les saisonniers issus du secteur agricole rencontrent une difficulté à convaincre. Ils pourront obtenir un prêt à la consommation à rembourser dans un délai assez court. De toutes les manières, la pandémie du Covid19 a touché tous les domaines, même les plus porteurs.
Le profil d’emprunteur pèse sur la décision du banquier
Comme pour tous les financements bancaires, le prêt pour intérimaire exige un excellent profil d’emprunteur. Le souscripteur a intérêt à justifier d’une stabilité professionnelle, même s’il n’a pas de contrats à durée indéterminée. Être dans un secteur dynamique reste un plus, mais il va falloir disposer d’une bonne capacité de remboursement. Le taux d’endettement classique demeure 33 %. L’absence d’incidents bancaires pendant tout un semestre peut aussi jouer à son avantage. Si les mensualités en cours ont été honorées à temps et qu’aucun chèque n’a rebondi, c’est parfait pour le banquier. Ce dernier veut que l’emprunteur dispose au moins de 20 % de la somme nécessaire pour financer un projet qui lui tient à cœur. Cet apport personnel est plus que persuasif.
D’autres astuces pour réussir à convaincre les financiers
Être intérimaire et être marié à un conjoint fonctionnaire demeure une force de persuasion. L’un des deux partenaires devrait avoir un emploi stable pour couvrir les dettes de l’autre. Être divorcé et avoir des pensions alimentaires à honorer pourrait constituer un obstacle. Quoi qu’il en soit, le reste à vivre et la capacité d’épargne déterminent la somme octroyée par le banquier. Avoir une maison qui peut servir d’hypothèque serait aussi d’une certaine aide. Il faudra que la valeur de ce bien soit supérieure à celui de l’emprunt. Parfois, il est possible de bénéficier d’un autre système de garantie.